La mairesse ou le maire occupe une fonction importante au sein de la municipalité.
C’est un poste de premier dirigeant, de chef d’orchestre en quelque sorte. Cette fonction doit être exercée en collégialité avec les autres membres du conseil et les fonctionnaires municipaux.
C’est le conseil qui désigne un conseillère ou un conseiller à la fonction de mairesse ou de maire suppléant. Cette personne remplace la mairesse ou le maire en son absence ou jusqu’à ce que le poste soit pourvu s’il devient vacant.
De plus, la personne élue au poste de maire possède le droit de surveillance, d’enquête et de contrôle sur l’administration de la municipalité et sur le travail des fonctionnaires municipaux. C’est par elle que doivent être acheminés les mandats confiés par le conseil à l’appareil administratif.
Le maire doit :
- Représenter l’ensemble de la population de la municipalité;
- Représenter la municipalité au conseil de la MRC;
- Présider les assemblées du conseil;
- Signer les documents au nom de la municipalité;
- Veiller à ce que les règlements et les résolutions du conseil soient fidèlement appliqués;
- S’assurer que les recettes de la municipalité sont perçues et dépensées tel que prévu.
Trois prérogatives
La liberté de voter lors des assemblées du conseil. La mairesse ou le maire a le droit de voter, mais n’est pas tenue ou tenu de le faire.
Le droit de veto, c’est-à-dire le droit de refuser de signer les documents relatifs à une décision du conseil, ce qui a pour effet de reporter la décision à l’assemblée suivante. Il faut noter que la mairesse ou le maire suppléant dans une municipalité est régie par la Loi sur les cités et villes ne peut exercer cette prérogative.
La possibilité de décréter une dépense sans l’approbation du conseil dans un cas de force majeure, c’est-à-dire de nature à mettre en danger la vie ou la santé de la population ou a détériorer sérieusement les équipements municipaux. Toutefois, un rapport motivé devra être fait à l’assemblée suivante du conseil.